Découverte

La différence entre Hôtel et Motel

Quel est la différence entre un hôtel et un motel ? Une question qui n’est souvent pas aussi simple de cerner. Voici ce qu’il convient de ...

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mercredi 12 juin 2024

LA CULPABILITÉ PARTAGÉE (Partie I)

Il sonnait environ dix-sept heures, je me dirigeai vers la splendide place de Goho dorée de belles fleurs au milieu desquelles scintillait la merveilleuse statue du roi BEHANZIN histoire de me distraire un peu. Non loin de moi, je voyais une jeune dame assise dans l'un des fauteuils en béton se trouvant sur l'esplanade, mais elle a l'air un peu pensive.

 

En réalité c'était une belle créature féminine aux yeux fluorescents diffusant de millier rayons étoilés sous ses belles paupières. Sa beauté naturelle se faisait remarquer malgré ses cheveux ébouriffés et ses habits crasseux.
Poussé par une forte curiosité, j'avançai droit dans sa direction sans perdre le regard sur elle.


À ma grande surprise, je découvris que c'était Falonne, une franche confidente d'enfance. Au fait nous nous étions séparés en classes de terminale, car en son temps le père de Falonne était affecté à Porto-Novo la capitale administrative du Bénin. Très ému de ces fortuites retrouvailles, j'exprimais inlassablement ma joie, mais elle me répondait dans la pénombre. Ce n'était qu'après une série de curieuses questions qu'elle a fini par me narrer sa mésaventure en ces termes :


<< Stive ! Vous n'étiez pas sans savoir de l'affectation de mon père; dès lors que nous avions rejoint Porto-Novo, notre nouvelle ville résidentielle mon père loua un appartement à Catchi en face de Financial Bank. À cette époque ma petite soeur Sophiana faisait la troisième. Elle était très errante et peu consciente de son avenir. Tout juste un mois et elle aurait connu presque tous les coins et recoins de la ville. Deux mois écoulés, les vacances sont terminées; Sophiana et moi fûmes inscrites au Lycée Béhanzin.


Un Samedi matin je m'étais rendue à la sublime place Bayole où s'étoilait l'illustre représentation du roi TOFFA 1er. J'observais avec une ferme attention cette dernière tout comme si j'étais en face de la réalité, car, je me rappelais de mon cours d'histoire du cours moyen deuxième année ayant pour titre : "Le royaume de Hôbbonou". Bref pour immortaliser tout ce que je voyais, je fis appel à un photographe qui sillonnait les lieux.


Je m'ajustais quand un jeune homme vint à la place pour se distraire également. Il se dirigeait vers la statue donc dans notre direction. Attirée du coup par sa coiffure, son habillement et sa démarche très simple, je n'avais cessé de me réajuster histoire de contempler de fond en comble cette captivante créature masculine. À environ deux mètres de nous, il me fit un geste d'appel avec ses doigts fins. J'avais hésité, mais son charme m'emporta.


Après m'avoir salué, il me dit qu'il aimerait prendre une vue avec moi si je voulais bien tout en souriant laissant une petite ouverture sur ses dents féeriques. Par son style vocal très séduisant, j'avais acquiescé sans arrière-pensée. Jamais dans ma vie je n'avais été si sentimentalement emportée. Après les vues, j'allais m'asseoir entre les fleurs quand il me demande si je lui permettais qu'on s'échange un peu. Je lui ai dit oui puis il commença


-Puis-je te connaitre de nom et ce que tu fais ?
-Si, on m'appelle Falonne. Je suis élève en terminale A au Lycée Béhanzin. Et vous ?
-Roméo, commença-t-il. Je suis le gérant de l'hôtel " île d'amour"
toujours dans son discours affectionnant, il finit par me déclarer son amour.
J'avais joué à l'ironie sentimentale malgré la grande émotion d'amour qui m'animait histoire de préserver la dignité féminine. Mais avant que nous ne nous séparions, il me fixa un rendez-vous le lendemain matin à dix heures, donc le Dimanche après la seconde messe sur les mêmes lieux ce que j'acquiesçai à sa juste valeur. ......

 

Vous aimez cette histoire, abonnez-vous à mon blog. La suite c'est dans le prochain numéro PARTIE II

~Merci de nous lire~

mercredi 22 mai 2024

LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie I)

L'unique fils de mon père et de ma mère, j'étais venu trop tard dans un monde trop vieux en ce sens que mon père avait déjà tiré sa révérence bien avant ma naissance.

Rejetée par ma famille paternelle sous prétexte qu'elle n'aurait pas l'aimée et aussi à cause des caractères sadiques de ses familles, ma mère n'avait pas d'autre choix donc que de louer un appartement. Elle se débrouillait malgré tous les caprices que lui exposait la vie pour être en mesure de mes besoins et aussi des siens.

À cinq ans, elle m'inscrit dans une école primaire publique de la place. Par ses conseils instructifs et surtout touché par la misère atroce dans laquelle nous végétions, je m'étais donné corps et âme dans mes études. Je l'aidais dans les ménages. Petit à petit, je grandissais. Je faisais les petits jobs de vacances pour un tant soit peu, soulager ma mère. Ainsi je labourais, sarclais, aidais les maçons...,

Mes petits déjeuners étaient du gari et des noix de palme que j'étais d'ailleurs fier de prendre, car à des moments donnés, je ne les trouvais même pas. Mais cela ne me faisait rien; j'essayais malgré tout de prendre mon courage à deux mains et je me disais à chaque instant que tout finirait un jour.

Quelques années écoulées, j'obtins successivement mon Certificat d'Études Primaire, mon Brevet d'Étude du Premier Cycle et mon Baccalauréat. Un soir après le dîner, ma mère me fit asseoir et m'expliqua de long en large qu'elle ne pourrait pas être en mesure de supporter mes études universitaires. Nous décidâmes alors à ce que je commence par tenter les concours de recrutement. Ce fut ainsi que je fus recruté par une société privée de la place pour le poste du trésorier général.

Une nouvelle vie commença alors pour ma mère et moi. Deux ans après ma prise de fonction, j'épousai Lyse, une fille que j'aime de tout mon cœur et qui dans un peu de temps me mis au monde un mignon garçon. Mais bien avant mon mariage avec Lyse, la secrétaire de mon patron avait voulu que je l'épouse, ce que je n'avais pas accepté, car je ne l'aimais pas. Dès lors elle a pris cette décision comme une déception sur laquelle elle se fonde pour mener une vengeance aveugle ayant pour objectif principal de me rendre la vie difficile...

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Modeste L.H.

mercredi 15 mai 2024

SI JE SAVAIS (partie I)


"Cette histoire est un mélange du réel et e la fiction. La partie réelle m'a été racontée par une proche"

Je faisais la terminale quand mon père renvoya ma mère sous prétexte qu'elle aurait commis l'adultère. Toute la scène se déroulait un vendredi soir aux environs de dix-neuf heures trente-cinq minutes.

En effet j'étais à la douche quand j'entendais : "trop c'est trop, tu iras le rejoindre". C'étaient les propos de mon père qui grondait fort. Je me précipitai, mousse sur le corps, serviette nouée à la hâte pour se retrouver au salon puis dans la cour où se récréaient déjà les colis de ma mère et autour desquels se trouvaient les voisins de la concession et même et quelques curieux passants qui suppliaient en vain mon père.

 

Un coup d’œil à côté puis je vois ma mère agonisante et gémissant dans les bras d'une dame qui la consolait à n'en point finir.

-Maman! Maman! Maman! (Rien que de larmes)

-Papa! Papa! Papa! Ce dernier me poussa violemment et n'eut été la vigilance de Marc, un camarade de classe j'aurais cogné ma tête contre le mur, car je tombais de dos.

 

Mais là encore j'étais humiliée devant Marc, car qu'il vous souvienne que je n'avais que ma serviette nouée à la hâte. Habilement Marc l'a pu retenue pour empêcher le pire. Je pleurais en silence, les larmes coulaient en sourdine. Malgré toutes les supplications, ma mère n'aura pas à passer la nuit avec nous.

Toutes les tentatives pour ramener mon père à la raison étaient de l'eau versée sur le dos du canard. Par ailleurs, la dernière réunion était terminée à queue de poisson en ce sens qu'à un instant donné, il y a eu de vives altercations entre le chef de la belle famille et mon père.

 

Les jours suivants, mon père ne dormait presque plus à la maison.(...),

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La suite c'est dans le prochain numéro PARTIE II.

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Modeste L.H.