SI JE SAVAIS (PARTIE III)

Je lui ai envoyé une demande d'ajout, ce qu'il a accepté immédiatement. Les jours qui ont suivi furent les meilleurs de ma vie. On s'envoyait des messages à longueur de journée. Je me rendais au boulot deux heures en avance et je rentrais un peu plus tard juste pour parler avec lui.

Malheureusement, le câble sous-marin du fournisseur d'accès à internet fut sectionné en haute mer et nous fûmes coupés l'un de l'autre pendant toute une semaine. Ce fut mon premier enfer sur terre. J'en mourais presque. Mais les choses rentraient dans l'ordre et dès que nous avons repris contact, il me laissa son numéro de téléphone. Les SMS laissèrent rapidement place aux appels vespéraux.

Sans rien y faire, mon cœur sans demander mon avis s'attacha à Gilbert. Je me sentais trahie par mon propre cœur. En même temps, j'étais la femme la plus heureuse du monde. On se donna donc rendez-vous un jour pour enfin se voir en personne, laissant le virtuel pour passer au réel. Ce jour, je me donnai entièrement à Gilbert. Comme un prince, il s'occupa de moi comme une reine.

Après cette nuit, Gilbert a disparu de ma vie. Mes milliers messages sur Facebook sont restés sans réponses. Mes SMS sur son téléphone aussi. Tous mes appels sont automatiquement dirigés vers la messagerie vocale. Pire, il me bloqua sur Facebook. Après m’être déprimée pendant trois semaines, j'essayais donc de l'oublier quand dans la quatrième semaine, Gilbert refit son apparition. Il me dit qu'il était en voyage et qu'il s'excusait de m'avoir abandonné. Il n'en fallait pas plus pour que je me retrouve dans ses bras de la plus belle manière.

Après cette rencontre, Gilbert disparut encore une seconde fois, mais cette fois-ci définitivement. Quelques mois après, je constatai que je suis en état d'un homme dont je ne sais où le trouver..........

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Modeste L.H.

SI JE SAVAIS (PARTIE II)

Un Mercredi à 17h environ alors que je venais de Catéchise, je vis à ma grande surprise une grande dame et deux enfants dans notre salon, mais qui n'étaient pas dans un manteau de visiteurs.

Je les saluai puis je me dirigeai dans ma chambre à coucher où je changeai d'habit. Soudain mon père m'appela et me présenta les visiteurs qui sont en réalité mes frères et sœurs puis ma belle-mère.
Les choses s'étaient passées si vite qu'en moins d'un mois une atmosphère de haine sans précédent s'installa entre nous.

À une semaine de mon examen, mon père me renvoya de la maison à la suite d'une altercation survenue entre ma marâtre et moi.
Je trouvai refuge auprès d'une amie histoire de passer mon examen avant de rejoindre ma mère au village. Heureusement pour moi j'obtins mon BAC de justesse.

Mais ma joie n'aura qu'à durer qu'un court instant, car avec une mention passable je pensais beaucoup à comment poursuivre mes études sachant très bien que mon père ne voudrait plus rien savoir de moi. Quant à ma mère, elle est déjà à bout de souffle.

Un jour, Alice, mon amie auprès de qui j'étais restée pour passer mon examen me demanda si cela me tente à ce que nous restions ensemble dans le même appartement pour nos études supérieures. Elle ajouta que le loyer et la nourriture ne seront pas des problèmes à résoudre, car ses parents sont prêts à assumer. 

 

À noter que ses parents sont un peu aisés mais ce que je déplore chez Alice est qu'elle sort beaucoup et fréquente exagérément les garçons. Mais n'ayant pas les moyens, j'acceptai malgré moi puis nous avons commencé les cours. Les parents d'Alice ont accepté nous inscrire à titre payant dans une école où nous avons choisi toutes l'option Secrétariat de Direction. Une formation que nous avions suivie jusqu'à la fin.

Juste après la formation je fus recrutée dans une entreprise privée où je travaille au titre de Secrétaire de Direction. Ceci me permet d'être connectée à la toile et beaucoup plus sur les réseaux sociaux notamment Facebook.
Dans un groupe où on s'éclate beaucoup, je fis la connaissance de Mr Gilbert, très taquin, le chouchou de tout le monde. Il dégage un sens de l'humour contagieux. On ne s'ennuie jamais avec lui. Il est le genre de mec à toujours savoir ce qu'il faut dire et quand il faut le dire. Très sage avec un côté pervers très subtil...........................

 

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Modeste L.H.

 

SI JE SAVAIS (partie I)

"Cette histoire est un mélange du réel et e la fiction. La partie réelle m'a été racontée par une proche"

Je faisais la terminale quand mon père renvoya ma mère sous prétexte qu'elle aurait commis l'adultère. Toute la scène se déroulait un vendredi soir aux environs de dix-neuf heures trente-cinq minutes.

En effet j'étais à la douche quand j'entendais : "trop c'est trop, tu iras le rejoindre". C'étaient les propos de mon père qui grondait fort. Je me précipitai, mousse sur le corps, serviette nouée à la hâte pour se retrouver au salon puis dans la cour où se récréaient déjà les colis de ma mère et autour desquels se trouvaient les voisins de la concession et même et quelques curieux passants qui suppliaient en vain mon père.

 

Un coup d’œil à côté puis je vois ma mère agonisante et gémissant dans les bras d'une dame qui la consolait à n'en point finir.

-Maman! Maman! Maman! (Rien que de larmes)

-Papa! Papa! Papa! Ce dernier me poussa violemment et n'eut été la vigilance de Marc, un camarade de classe j'aurais cogné ma tête contre le mur, car je tombais de dos.

 

Mais là encore j'étais humiliée devant Marc, car qu'il vous souvienne que je n'avais que ma serviette nouée à la hâte. Habilement Marc l'a pu retenue pour empêcher le pire. Je pleurais en silence, les larmes coulaient en sourdine. Malgré toutes les supplications, ma mère n'aura pas à passer la nuit avec nous.

Toutes les tentatives pour ramener mon père à la raison étaient de l'eau versée sur le dos du canard. Par ailleurs, la dernière réunion était terminée à queue de poisson en ce sens qu'à un instant donné, il y a eu de vives altercations entre le chef de la belle famille et mon père.

 

Les jours suivants, mon père ne dormait presque plus à la maison.(...),

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Modeste L.H.