[...], sans saluer ni ma mère ni son frère mon père, elle me mettait formellement en garde :
-Eh toi! Ouvre grandement des oreilles et écarquille largement tes yeux; à partir de cet instant, sache que Roland ne t'appartient plus. Faut plus jamais songer même l'appeler. Il vient d'enceinter ma fille, alors il doit s'occuper d'elle.
Suis-je assez claire ?
Je n'ai même pas eu le temps de répondre à cette question, car aussitôt elle finit, que Roland menotté pieds et mains tel un criminel encadré par trois policiers fit son apparition. Devant moi, la famille et l'avocate de la fille de ma tante, l'engagement fut signé. Ce qui me parait étrange dans toute la scène et qui m'amène à avoir de retenu est le fait qu'en signant chaque étape du document d'engagement Roland fixait mon père, ma mère et moi puis coulait des larmes. Ce jour a été pour moi un des plus amère et cauchemardesque.
Par intermédiaire de l'un de ses amis, Roland a pris contact avec moi au jour où la justice divine tomba. Le jour de l'accouchement, Eryse n'arrivait pas à enfanter. En ce moment-là, les docteurs ne voient plus rien sur leur écran d'échographie. Malgré le volume du ventre et la douleur d'Eryse, les docteurs la voyaient comme une femme qui n'est pas en état. La douleur est devenue plus atroce au moment où une voix lointaine et intérieure demanda à Eryse de dire la vérité sur l'enfant qu'elle porte.
Elle finit par avouer que l'enfant qu'elle porte n'est pas pour Roland et que c'est sa maman qui lui a obligé de l'attribuer à Roland. Ce n'était qu'après cette déclaration qu'elle a pu accoucher et par voie de césarienne.
Roland et moi reprîmes notre histoire d'amour.
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C'est la FIN de cette histoire.
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