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samedi 20 juillet 2024

UNE NAISSANCE QUI VIRE AU CAUCHEMAR (Partie V)

 


[...], Après avoir su que c'est le numéro de Roland, mon petit ami, Eryse en complicité avec sa mère a joué à l'ironie; nous montrant qu'elle nous facilite la tâche et qu'elle est pour notre relation. Elle réussit à gagner notre confiance au point où, pour me joindre, Roland passe par elle en utilisant sa ligne téléphonique.

Le 31 décembre la veille du Nouvel An, Roland nous invite chez lui. Pour ne pas être confrontée au refus de ma tante, j'exécutais tout ce qu'elle me demandait dans un bref délai. À 30 minutes de l'heure, ma tante me confia une série de mets à préparer pour le lendemain, de quoi m'occuper toute la nuit et de m'empêcher de répondre à l'invitation de Roland. Mais derrière tout ça se cache encore bien plus grave.

À peine nous avons commencé la cuisine qu'Eryse a disparu pour revenir à 05h du matin les larmes aux yeux.

- D'où viens-tu dans cet état ma fille ? Lui demanda ma tante.

- Eryse (que de pleure) Il a fallu que ma tante gronde sur elle avant qu'elle ne parle. Ces premiers mots c'est Roland.

- Qu'a-t-il fait ? demanda une fois encore ma tante.

- Il m'a..., il m'a..., il m'a...

- Mais parle Eryse, lui demandai-je.

J'avoue qu'en ce moment mes pensées font le tour de toutes les éventualités sauf une.

- Roland m'a violé, par ruse et par force en complicité avec cette mauvaise et villageoise fille (s'adressant à moi).

Ma tante sans plus tarder appela la police. On embarqua Roland et moi. Arrivés au commissariat de police les versions ont été écoutées. Mais face aux preuves d'Eryse, photo à l'appui, Roland fut amendé pour des soins de santé d'Eryse. Quant à moi, j'ai eu droit à une bonne dose de fessée. Arrivé à la maison ma tante me demanda de faire mes colis pour le village. J’étais pratiquement comme un corps sans âme.

Voulant verser de l'eau dehors, je vis un ami de Roland qui m'attendait, car aussitôt m'a-t-il vu qu'il me remet une enveloppe de la part de Roland. Je ne voulais pas prendre. Mais face à ses supplications, j'ai fini par prendre. Et j'ai aussi profité pour envoyer une commission à Roland lui notifiant mon départ pour le village. Me voici au village un mois déjà. Je me rappelle de l'enveloppe de Roland. J'ouvris et la surprise est que mon petit ami dans une lettre me narra toute l'histoire qui est exactement le contraire de la version d'Eryse.

Pourquoi ne s'est-il pas défendu ainsi au cours du jugement ?

Dans la même enveloppe, je trouvai un téléphone portable dans lequel est enregistré le numéro de mon ami. Aussitôt il appela et me faisait comprendre sa volonté de venir me voir au village. Et c'est ainsi que notre relation est devenue officielle. Deux mois plus tard, ma tante et Eryse déjà enceinte descendirent toutes furieuses.

Que s'est il encore passé ???

Vous aimez cette histoire, abonnez-vous à mon blog Modo Flash Tour - Lafrizprame. La suite c’est dans le prochain numéro PARTIE VI

~merci pour la lecture~

jeudi 30 mai 2024

[LA SECRÉTAIRE COMPLICE] Partie V et Fin

Les funérailles ont été bien faites, ce qui avait d'ailleurs épuisé ma femme financièrement. Lors d'une visite, elle me dit qu'elle venait de trouver un travail; celui de domestique à Cotonou. Aussitôt j'entendis "domestique", je ne savais où les larmes avaient commencé à pleuvoir. Elle aussi commença à son tour. Nous pleurâmes à chaude larme quand soudain une voix rauque s'éleva près de nous : <<Madame, le temps qu'on vous a accordé est terminé, veuillez vider les lieux>>. C'était la voix du gardien-chef. Malgré nous, ma femme allait à reculons les larmes aux yeux jusqu'à perte de vue.

 

Cette prison avait une vaste étendue de terre qu'on appelait : " champs des prisonniers". On labourait pour avoir de vivre. Un jour, ce fut le tour de mon groupe et on était parti labourer. Parmi les militaires qui nous surveillaient se trouvait un ami avec qui j'avais fait la première. À notre vue, ce furent les larmes notre bonjour, car nous étions de très bons amis et il ne croit pas ni ne s'attendait pas de me voir là. Puis il me consola et me demanda de prier davantage pour qu'un jour je puisse trouver le salut. Après le départ de ma femme pour Cotonou c'était cet ami militaire qui m’envoyait de nourriture et d'argent. Je maigrissais petit à petit parce que non seulement je n'avais pas la liberté, mais la nourriture qu'on nous servait n'était pas souvent suffisante et parfois elle est très mal préparée.

 

On nous servait de n'importe quoi, ce qui n'est tout bien pour la santé de nous prisonniers. Nous sommes exposés aux maladies fréquentes, bref notre condition de vie était très misérable. J'avais fait déjà cinq années d'incarcération quand un matin le CB m'informa que dans quelques heures je serai libéré. Il ajouta que c'étaient ma femme et le directeur d'une ONG qui venaient de payer le montant de mon incarcération.

 

Suite à cette bonne nouvelle incroyable, mais vraie, je pleurais de joie. Les quelques heures prononcées par le CB m'apparaissaient comme des siècles, car j'avais déjà soif de retrouver ma liberté et je ne pensais pas l'avoir de sitôt. Enfin le moment arriva, j'eus ma liberté. En sortant de la prison, j'ai vu effectivement un homme et une femme richement habillés puis à côté d'eux ma femme qui portait les mêmes habits que la dame. Ils étaient tous penchés sur une voiture de luxe. Dès lors que je les ai vus, surtout mes messies, je me suis mis à genoux dans l'intention de marcher ainsi jusqu'à eux quand soudain l'homme vint me soûler.

 

Une immense pleure de joie envahit ma femme et moi. Nous nous serrâmes fortement l'un contre l'autre. Je les ai suivis jusqu'à Cotonou dans leur maison. L'homme qui vient ainsi de me sauver me confit plus tard la direction de l'une de ses ONG après avoir expérimenté mes talents. Au même moment mon unique garçon venait d'avoir son BEPC et ceci grâce à sa mère. Ayant appris les nouvelles de ma libération, de ma nomination et toujours dans l'optique de me nuire totalement, cette même secrétaire a cherché des renseignements sur mon nouveau patron et s'était rendu compte qu'il est un trafiquant de drogue. Un jour alors que mon patron se préparait pour aller au service, sa résidence fut assaillie par les forces de l'ordre qui avaient fouillé de fond en comble la maison, mais en vain.

 

À son tour, mon patron porta plainte contre son accusatrice, que dis-je ce loustic de secrétaire. Elle fut jugée coupable de fausses accusations et de complicité de trafic de drogue, car il s'est fait que les policiers ont trouvé chez elle des sacs de chanvre indien. Comme une graine de maïs semée ne saurait donner de sorgho, elle fut à son tour incarcéré, mais ceci pour une durée indéterminée.

C'est la fin de cette histoire intitulée "la secrétaire complice". Vos suggestions et critiques sur la forme et le fond sont les bienvenus.

Vous pouvez lire à nouveau les parties précédentes 👇 

👉 LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie I) 

 👉 LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie II)

👉 LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie III)

👉 LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie IV)

  ~Merci de nous lire~

 Modeste L.H.