LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie IV)

Une immense obscurité me flattait les yeux, malgré l'éclat luminescent du soleil de quinze heures. Je voyais tout en deux exemplaires. Je n'arrivais même pas à m'asseoir, je ne croyais pas à mes yeux. Mais soudain, j'eus un espoir éphémère.

Je pris courage d'homme puis je me dirigeai vers le secrétariat. Toute confortablement assise dans son bureau, elle (la secrétaire) dégustait déjà son plat d'igname pilée puis à côté deux bouteilles de platane bière. J’appuyai la sonnerie et ce n'était qu'après deux minutes qu'elle m'ouvrit la porte avec une moue dédaigneuse. Après une minute de silence absolu, elle prit la parole en ces termes : < < Je vous en prie monsieur, veuillez bien vouloir m'excuser; je n'aurais jamais souhaité discuter sur la pointe d'une aiguille >>, puis elle sort. 

Suite à cette phrase, je faillis tomber en syncope, mais je me retiens. Je n'avais pas pris du temps à quitter son bureau de peur qu'elle ne me crée encore d'autres ennuis. Ce fut ainsi que je rentrai chez moi tout affolé si bien qu'à ma vue, ma femme et ma mère n'avaient pas hésité de me demander ce qui n'allait pas. Je les avais tous expliqués de long en large. Pour ne pas m'enliser davantage dans une profonde déception, elles essayèrent de me réconforter de toutes les manières. Ainsi deux semaines plus tard notre patron revient du Canada. 

Informé, il me convoqua puis je fus jugé coupable du détournement d'argent. La sentence est donc claire, je fus incarcéré. La peine requise contre moi était de payer le montant avant que je ne retrouve ma liberté civile. Dans ma cellule, je recevais des visites amicales et celle de ma femme et de ma mère. Une seule fois j'avais reçu la visite de la succube secrétaire. De jour en jour, je me posais mille et une question :-Où pourrais-je trouver tous ces montants ? L'héroïsme de toutes mes pensées était alors noyé dans une vastitude de mer rouge centrée sur une petite île d'enfer.

Oh ! Quel sort ?

Quelle vie si atroce ?

Serait-elle la mission que dois-je accomplir sur cette planète terre ?

J'aurais beau souhaiter vivre dans une atmosphère plus pacifique que ça.

Oh! La vie....

Les jours passaient, les mois passaient et même les années. Puis un jour ma femme m'informa que ma mère est gravement malade. Je lui ai recommandé d'informer la famille. Ce qu'elle fit. Tous les efforts ont été vains : ma mère rendit l'âme. J'étais abattu et déboussolé par cette triste nouvelle. Je ne savais même pas si j'existais encore. J'étais pratiquement comme un corps sans âme............

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La suite c'est dans le prochain numéro PARTIE V.

Vous pouvez lire à nouveau les parties précédentes 👇 

👉 LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie I) 

 👉 LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie II)

👉 LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie III)

 ~Merci de nous lire~

Modeste L.H.