Plus que jamais, ma tante devient de plus en plus "inhumaine" à travers ses actes. Elle ne se soucie plus de mes 05 besoins fondamentaux. Je n'ai non plus le droit à l'erreur. Si par hasard je perdais de l'argent ou que je vendais mal, une double punition m’accueillait: châtiment corporel et le devoir de ramener l'argent manquant. Parfois, ce sont les personnes de bonne volonté qui m'aidaient à manger et à compléter ces sommes si éventuellement j'ai eu de perte.
Pendant 05 ans j'ai vécu ainsi. Un jour, assise dans un fauteuil d'un jardin public, marchandise à côté, je dormais quand un jeune homme de trentaine environ vint s'asseoir en face de moi sans que je ne m'en rende compte. À mon réveil, je constaté la disparition de 08 articles d'une valeur de 5000f CFA chacun. Subitement je me suis levée, je regardais de gauche à droite, devant derrière croyant les voir par terre, mais hélas ils n'y étaient pas. Je m'écroule dans le fauteuil et les larmes commencèrent à ruisseler sur tout mon corps. Mes habits étaient trop peu pour les contenir.
Soudain le monsieur s'approcha de moi, s'accroupit devant moi, prit mes deux mains et m'adressait en ces termes:
- S'il vous plait madame qu'est-ce qui ne va pas ? Calmez-vous s'il vous plait.
Comment puis-je vous aider ?
À toutes ses questions, je n'ai pu apporter aucune réponse. Si ce n'est que de l'arme. Il s’assoit à côté de moi, et me serre contre sa poitrine. Après un court instant, il me reposa les mêmes questions. J'ai fini alors par tout lui narrer. Il me prie de cesser de pleurer, et me promet de m'aider. Jusque-là, je doutais encore de sa sincérité, car un jour j'ai échappé de justesse à une tentative de viol. D'un geste il me fit la main de rester là, qu'il vient. Je le suivais de mon regard. Il se dirigeait droit vers un véhicule couleur blanche, ouvrit la portière prit un sac et se retourna. Je me posais mille et une questions sur ses réelles intentions.
C'est ainsi qu'il me tendit 50.000f CFA. Bien que je fusse dans le besoin et que j'ai sérieusement envie de prendre cette somme, j'ai aussi peur.
Peur parce que je ne le connaissais pas. Qui peut être aussi généreux envers un inconnu jusqu'à ce point ? Malgré mes refus qui n'étaient pas aussi un refus profond, il insista au point où j'ai fini par prendre l'argent. Avant de se séparer, on s'était fait des civilités; il s'appelle Roland. Il me demanda qu'il souhaite bien qu'on se revoir si cela ne me gênait pas. J'ai pris son numéro en lui promettant de l'appeler au moment opportun. Et il part.
J’ai toujours peur. Je me demandais si je devais lui accorder cette rencontre. Voilà que je ne pouvais même pas demander de conseil à la maison. Que dois-je faire ? (...)
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Vous pouvez aussi lire les précédentes parties ici 👇
👉 UNE NAISSANCE QUI VIRE AU CAUCHEMAR (Partie I)
👉 UNE NAISSANCE QUI VIRE AU CAUCHEMAR (Partie II)
~merci pour la lecture~