Après maintes supplications conjointes de ma tante et de ma mère, mon père finit par accepter. Un accord très conditionné que je mettrai du temps à connaître. De villageoise en citadine pleine de rêves, j'ai très tôt compris que mon espoir ne franchira pas le champ de mon subconscient.
Ma tante a une boutique de vente de divers. Pendant les trois mois de vacances, je n'ai fait que vendre de rue en rue et de marché en marché. J'ai mis très peu de temps à connaitre tous ces coins et recoins de la ville. J'exécutais à cœur joie toutes les commandes de ma tante dans l'espoir qu'elle n'ait pas du regret de m'avoir amené chez lui. J'étais aussi et surtout animée par la fougue de commencer bientôt le second cycle, mon rêve capital.
Nous étions bientôt en Octobre, mois de la nouvelle rentrée. Plus la date s'approche, plus mon inquiétude prenait d'ampleur en ce sens que ma tante n'était restée nulle part pour évoquer mon inscription. Nous voici à présent en Octobre, précisément la veille du premier jour. Un soir alors que j'ai fini mes travaux domestiques, je m'étais rapprochée de ma tante pour être assurée que j'allais commencer effectivement les cours.
Mais grande était ma désolation d'apprendre que je ferai mon second cycle au bord des artères, les marchés, à vendre, à faire les travaux domestiques. Bref à être tout simplement un "objet à exploiter". Depuis ce jour, commença mon calvaire qui était parti pour durer longtemps.
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La suite c’est dans le prochain numéro PARTIE III
Vous pouvez aussi lire les précédentes parties ici 👇
👉 UNE NAISSANCE QUI VIRE AU CAUCHEMAR (Partie I)
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