UNE NAISSANCE QUI VIRE AU CAUCHEMAR (Partie II)

 

Après maintes supplications conjointes de ma tante et de ma mère, mon père finit par accepter. Un accord très conditionné que je mettrai du temps à connaître. De villageoise en citadine pleine de rêves, j'ai très tôt compris que mon espoir ne franchira pas le champ de mon subconscient.

Ma tante a une boutique de vente de divers. Pendant les trois mois de vacances, je n'ai fait que vendre de rue en rue et de marché en marché. J'ai mis très peu de temps à connaitre tous ces coins et recoins de la ville. J'exécutais à cœur joie toutes les commandes de ma tante dans l'espoir qu'elle n'ait pas du regret de m'avoir amené chez lui. J'étais aussi et surtout animée par la fougue de commencer bientôt le second cycle, mon rêve capital.

Nous étions bientôt en Octobre, mois de la nouvelle rentrée. Plus la date s'approche, plus mon inquiétude prenait d'ampleur en ce sens que ma tante n'était restée nulle part pour évoquer mon inscription. Nous voici à présent en Octobre, précisément la veille du premier jour. Un soir alors que j'ai fini mes travaux domestiques, je m'étais rapprochée de ma tante pour être assurée que j'allais commencer effectivement les cours.

Mais grande était ma désolation d'apprendre que je ferai mon second cycle au bord des artères, les marchés, à vendre, à faire les travaux domestiques. Bref à être tout simplement un "objet à exploiter". Depuis ce jour, commença mon calvaire qui était parti pour durer longtemps.

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La suite c’est dans le prochain numéro PARTIE III

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👉 UNE NAISSANCE QUI VIRE AU CAUCHEMAR (Partie I)

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LA CULPABILITE PARTAGEE (Partie II)

Sur mon chemin de retour, j'étais très joyeuse si bien que quiconque pouvait deviner mon état d'hardiesse. Arrivée à la maison, j'entrai directement dans ma chambre puis je mis mon poste récepteur en marche et je captai à tout hasard une fréquence où le technicien venait à peine de sélectionner "demande au soleil" de GAROU; ce qui me rappelait les modestes paroles de Roméo et qui m'emportait davantage dans le jardin paradisiaque de mon cœur. 

J'étais alors très pressée qu'il fasse jour.Enfin il sonna 06h40min. J'étais allée prendre mon bain matinal puis à 08h00, j'étais déjà sur la paroisse présente de corps mais l'âme dans les bras de Roméo. D'un instant à un autre le prêtre termina l'évangile du jour synonyme de fin de la messe pour moi. J'étais la première à sortir de la paroisse. A quelques mètres de la place. J'aperçus l'attrayante silhouette de Roméo. Il était déjà là penché sur sa voiture. Dès qu'il me vit, il courut vers moi et me serra la main avec un sourire plus ou moins séduisant. 

Toujours ma main dans la sienne, il me dit ceci : "qu'en décides-tu de ma vie mon amour" ? Je poussai un soupir de délivrance puis mon premier mot était des larmes de joie qui coulaient de mes yeux. Il me prit dans ses bras. Une chaleur plus ou moins pelottante sortait de sa douce et lisse poitrine et m'emporta au paroxysme de son amour. Je lui soufflai alors tout doucement à l'oreille "je t'aime également Roméo et j'aimerais bien partager ma vie avec toi". Suite à ces mots, nous nous serrâmes davantage. Ensuite nous nous embarquâmes dans sa voiture pour son hôtel, sa maison puis la mienne. 

Pendant la nuit je ne pouvais dormir, je rêvais les yeux ouverts. Je soliloquais, fredonnais si bien que ma mère n'avait pas hésité à venir me voir dans ma chambre.

-Qu'est-ce qu'il y a Falonne ? As-tu de la visite ou décroché la lune ?

-Oh! Non maman

-Et pourquoi monologues-tu ?

J'observai un instant de pause avant de lui dévoiler tout. Elle me conseilla et me demanda de lui appeler Roméo; ce que je fis.Elle nous prodigua alors de sages conseils et insista qu'elle ne va rien entendre avant la fin de mes études. Ni Roméo ni moi n'avait contesté. Pour partir, il remit un billet de 10.000f CFA à ma mère. Dès lors, nous vivions une vie amoureuse très harmonieuse. 

Mais ce qui était drôle, mon père n'était au courant de rien. Toutes nos tentatives étaient vaines car ma mère disait qu'elle cherchera le moment propice pour l'informer sinon nous risquons de voir notre proposition réfutée.Comme d'habitude, avant d'aller à la messe, je passais par Roméo et on allait ensemble. Alors un Dimanche nous avions décidé d'aller à la deuxième messe donc à 09h00. Ce jour-là j'étais allée chez lui à 08h environ. Arrivée dans la maison, la porte du salon était légèrement ouverte. Je tapai mais je n'avais aucune réponse. 

Comme je ne suis plus novice de la maison, j'entrai donc dans la chambre. N'ayant pas vu Roméo au salon, j'entrai sans dire mot dans la chambre à coucher et que vis-je ? : Roméo venant fraîchement du bain et tout en étant bien sûr nu. Nous nous contemplâmes pendant une fraction de seconde puis je me retrouvai dans les bras de Roméo. Après quelques fleurs d'amour sur nos joues, nous nous trouvions dans le lit. 

Ce fut ainsi que nous avions célébré notre messe........

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👉 LA CULPABILITÉ PARTAGÉE (Partie I) 

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LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie II)

 En réalité tout a commencé dès notre premier contact. Puis de jour en jour elle ne cessait de me raconter ses mésaventures amoureuses. Des fois avant de partir à la maison, elle venait dans mon bureau puis on s'acheminait ensemble avant de se séparer.

Elle me rendait souvent visite. Alors un jour après m'avoir invité à dîner chez elle, elle me demanda si je pourrais passer la nuit avec elle, car elle ne se sent pas bien et qu'elle ne voudrait pas dormir toute seule dans sa chambre. Vu le lien qu'il y a entre elle et mon patron et aussi le fait que je n'éprouve absolument rien pour elle, j'ai décliné l'offre. Mais je ne lui ai pas laissé seule. Je l'ai amené à passer la nuit avec une sœur de l'église.

Le week-end qui a suivi est son anniversaire et elle m'invita pour les manifestations prévues pour le samedi soir à 22h. Avant de partir, je me suis endimanché, car je me suis dit vu l'affluence de la secrétaire qu'elle est dans notre entreprise et aussi ses connaissances personnelles. Mais à ma grande surprise, je fus la seule personne qu'elle a invitée. L'ambiance était très sensuelle avec des musiques très douces. Après m'avoir servi un plat d'amuse-gueule et de quelques friandises, elle me demanda de lui accorder quelques minutes pour qu’elle aille prendre une douche.

Quelques instants après, elle m'appela depuis la douche et me supplia de bien vouloir lui amener sa serviette; qu'elle a oublié de la prendre et que ce ne serait pas bienséant qu'elle passe torse nue devant moi. A noter que quand on quitte la douche on passe par le salon avant d'atteindre sa chambre à coucher. Je lui ai dit que je préfère sortir de la chambre et dès qu'elle va finir qu'elle pourra me faire signe.

Mais elle insista dans sa supplication et j'ai fini par céder. Entré dans sa chambre à coucher j'ai vu la serviette étalée sur son lit entouré de roses par ci et des sous-vêtements très sexy par là. Sur le lit ainsi que la serviette est inscrit "je t'aime". La chambre dégage une odeur du parfum d'anis. Dans un premier temps j'ai cru être aux entrailles du mont Sinaï, mais je me suis ressaisi rapidement. Je franchisai la porte de l'arrière-cour et je lui tends la serviette au travers du mur de la douche, mais à ma grande surprise elle sort, toute nue sans aucune mousse sur le corps..............

 

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👉 LA SECRÉTAIRE COMPLICE (Partie I)

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Modeste L.H.

SI JE SAVAIS (PARTIE IV) FIN

Je gardai la grossesse puis dans la souffrance, je mis au monde une mignonne fille. Elle venait d'avoir 03 ans quand je fis la connaissance de Hervé un polygame qui me déclara sa flamme. J'ai hésité un instant, mais j'ai fini par accepter.

Après notre premier garçon, une mésentente éclata entre mon mari et moi, car je suis précocement tombée enceinte et il voulait qu'on fasse une interruption volontaire. Mais contre ses attentes, je gardai la grossesse et j'accouchai un merveilleux garçon.

Après la naissance de ce dernier, ma vie se bouleversa à nouveau, je fus abandonnée par mon mari ainsi que les enfants. Un jour je lui ai notifié que je veux me divorcer pour chercher mon existence ailleurs. Ayant pris ma menace au sérieux, il me supplia puis je lui ai accordé une seconde chance. 

L'état de notre dernier enfant qui est une fille m'inquiétait au point où je suis allé voir mon médecin traitant qui nous a fait un test d'électrophorèse. À ma grande surprise, les résultats étaient tous positifs: drépanocytaire de type "SS". Sans aucun doute, Hervé est donc de type "AS" ainsi que moi.

Une fois encore je viens de foncer la tête baissée. J'aurais mieux agi en faisant ce test plutôt.

La vie aura-t-elle encore de sens pour moi ?

Que Dieu me pardonne pour ma naïveté. 

C'est la fin de cette histoire intitulée "si je savais". Vos suggestions et critiques sont les bienvenus. 

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La prochaine histoire est intitulée "La Secrétaire Complice"