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La différence entre Hôtel et Motel

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vendredi 14 juin 2024

LA CULPABILITE PARTAGEE (Partie II)


Sur mon chemin de retour, j'étais très joyeuse si bien que quiconque pouvait deviner mon état d'hardiesse. Arrivée à la maison, j'entrai directement dans ma chambre puis je mis mon poste récepteur en marche et je captai à tout hasard une fréquence où le technicien venait à peine de sélectionner "demande au soleil" de GAROU; ce qui me rappelait les modestes paroles de Roméo et qui m'emportait davantage dans le jardin paradisiaque de mon cœur. 

J'étais alors très pressée qu'il fasse jour.Enfin il sonna 06h40min. J'étais allée prendre mon bain matinal puis à 08h00, j'étais déjà sur la paroisse présente de corps mais l'âme dans les bras de Roméo. D'un instant à un autre le prêtre termina l'évangile du jour synonyme de fin de la messe pour moi. J'étais la première à sortir de la paroisse. A quelques mètres de la place. J'aperçus l'attrayante silhouette de Roméo. Il était déjà là penché sur sa voiture. Dès qu'il me vit, il courut vers moi et me serra la main avec un sourire plus ou moins séduisant. 

Toujours ma main dans la sienne, il me dit ceci : "qu'en décides-tu de ma vie mon amour" ? Je poussai un soupir de délivrance puis mon premier mot était des larmes de joie qui coulaient de mes yeux. Il me prit dans ses bras. Une chaleur plus ou moins pelottante sortait de sa douce et lisse poitrine et m'emporta au paroxysme de son amour. Je lui soufflai alors tout doucement à l'oreille "je t'aime également Roméo et j'aimerais bien partager ma vie avec toi". Suite à ces mots, nous nous serrâmes davantage. Ensuite nous nous embarquâmes dans sa voiture pour son hôtel, sa maison puis la mienne. 

Pendant la nuit je ne pouvais dormir, je rêvais les yeux ouverts. Je soliloquais, fredonnais si bien que ma mère n'avait pas hésité à venir me voir dans ma chambre.

-Qu'est-ce qu'il y a Falonne ? As-tu de la visite ou décroché la lune ?

-Oh! Non maman

-Et pourquoi monologues-tu ?

J'observai un instant de pause avant de lui dévoiler tout. Elle me conseilla et me demanda de lui appeler Roméo; ce que je fis.Elle nous prodigua alors de sages conseils et insista qu'elle ne va rien entendre avant la fin de mes études. Ni Roméo ni moi n'avait contesté. Pour partir, il remit un billet de 10.000f CFA à ma mère. Dès lors, nous vivions une vie amoureuse très harmonieuse. 

Mais ce qui était drôle, mon père n'était au courant de rien. Toutes nos tentatives étaient vaines car ma mère disait qu'elle cherchera le moment propice pour l'informer sinon nous risquons de voir notre proposition réfutée.Comme d'habitude, avant d'aller à la messe, je passais par Roméo et on allait ensemble. Alors un Dimanche nous avions décidé d'aller à la deuxième messe donc à 09h00. Ce jour-là j'étais allée chez lui à 08h environ. Arrivée dans la maison, la porte du salon était légèrement ouverte. Je tapai mais je n'avais aucune réponse. 

Comme je ne suis plus novice de la maison, j'entrai donc dans la chambre. N'ayant pas vu Roméo au salon, j'entrai sans dire mot dans la chambre à coucher et que vis-je ? : Roméo venant fraîchement du bain et tout en étant bien sûr nu. Nous nous contemplâmes pendant une fraction de seconde puis je me retrouvai dans les bras de Roméo. Après quelques fleurs d'amour sur nos joues, nous nous trouvions dans le lit. 

Ce fut ainsi que nous avions célébré notre messe........

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La suite c'est dans le prochain numéro PARTIE III

Vous pouvez lire à nouveau les parties précédentes 👇   

👉 LA CULPABILITÉ PARTAGÉE (Partie I) 

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mercredi 12 juin 2024

LA CULPABILITÉ PARTAGÉE (Partie I)

Il sonnait environ dix-sept heures, je me dirigeai vers la splendide place de Goho dorée de belles fleurs au milieu desquelles scintillait la merveilleuse statue du roi BEHANZIN histoire de me distraire un peu. Non loin de moi, je voyais une jeune dame assise dans l'un des fauteuils en béton se trouvant sur l'esplanade, mais elle a l'air un peu pensive.

 

En réalité c'était une belle créature féminine aux yeux fluorescents diffusant de millier rayons étoilés sous ses belles paupières. Sa beauté naturelle se faisait remarquer malgré ses cheveux ébouriffés et ses habits crasseux.
Poussé par une forte curiosité, j'avançai droit dans sa direction sans perdre le regard sur elle.


À ma grande surprise, je découvris que c'était Falonne, une franche confidente d'enfance. Au fait nous nous étions séparés en classes de terminale, car en son temps le père de Falonne était affecté à Porto-Novo la capitale administrative du Bénin. Très ému de ces fortuites retrouvailles, j'exprimais inlassablement ma joie, mais elle me répondait dans la pénombre. Ce n'était qu'après une série de curieuses questions qu'elle a fini par me narrer sa mésaventure en ces termes :


<< Stive ! Vous n'étiez pas sans savoir de l'affectation de mon père; dès lors que nous avions rejoint Porto-Novo, notre nouvelle ville résidentielle mon père loua un appartement à Catchi en face de Financial Bank. À cette époque ma petite soeur Sophiana faisait la troisième. Elle était très errante et peu consciente de son avenir. Tout juste un mois et elle aurait connu presque tous les coins et recoins de la ville. Deux mois écoulés, les vacances sont terminées; Sophiana et moi fûmes inscrites au Lycée Béhanzin.


Un Samedi matin je m'étais rendue à la sublime place Bayole où s'étoilait l'illustre représentation du roi TOFFA 1er. J'observais avec une ferme attention cette dernière tout comme si j'étais en face de la réalité, car, je me rappelais de mon cours d'histoire du cours moyen deuxième année ayant pour titre : "Le royaume de Hôbbonou". Bref pour immortaliser tout ce que je voyais, je fis appel à un photographe qui sillonnait les lieux.


Je m'ajustais quand un jeune homme vint à la place pour se distraire également. Il se dirigeait vers la statue donc dans notre direction. Attirée du coup par sa coiffure, son habillement et sa démarche très simple, je n'avais cessé de me réajuster histoire de contempler de fond en comble cette captivante créature masculine. À environ deux mètres de nous, il me fit un geste d'appel avec ses doigts fins. J'avais hésité, mais son charme m'emporta.


Après m'avoir salué, il me dit qu'il aimerait prendre une vue avec moi si je voulais bien tout en souriant laissant une petite ouverture sur ses dents féeriques. Par son style vocal très séduisant, j'avais acquiescé sans arrière-pensée. Jamais dans ma vie je n'avais été si sentimentalement emportée. Après les vues, j'allais m'asseoir entre les fleurs quand il me demande si je lui permettais qu'on s'échange un peu. Je lui ai dit oui puis il commença


-Puis-je te connaitre de nom et ce que tu fais ?
-Si, on m'appelle Falonne. Je suis élève en terminale A au Lycée Béhanzin. Et vous ?
-Roméo, commença-t-il. Je suis le gérant de l'hôtel " île d'amour"
toujours dans son discours affectionnant, il finit par me déclarer son amour.
J'avais joué à l'ironie sentimentale malgré la grande émotion d'amour qui m'animait histoire de préserver la dignité féminine. Mais avant que nous ne nous séparions, il me fixa un rendez-vous le lendemain matin à dix heures, donc le Dimanche après la seconde messe sur les mêmes lieux ce que j'acquiesçai à sa juste valeur. ......

 

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