La chambre secrète de mon père - Parti IV

[…], j’ai passé sept jours sous la belle étoile à parcourir savane et relief, à braver les intempéries (pluie, chaleur, fraîcheur, vent …).

Je me servais des feuilles pour me couvrir et pour faire ma natte. Un jour, alors que je continuais mon périple, je vis de loin une horde de troupeaux. Une lueur d’espoir me gagna, car je pourrais retrouver à nouveau une vie humaine. Mais très tôt, je me suis confrontée à une barrière linguistique et historique.

Que s’est-il vraiment passé ?

Après avoir vu les troupeaux, je me diriger vers eux. Après quelques kilomètres de marche, j’arrivai à leur niveau. Soudain, j’ai constaté une forte présence humaine m’entourer. Ce sont des hommes peu ordinaires avec un style d’habillement particulier. Contrairement à mon précédent village d’accueil, où les gens vivent presque nus, ceux-ci sont entièrement couverts de la tête jusqu’aux pieds. Leur stratégie d’accueil est très effrayante. En quelques fractions de seconde, je fus encerclée par huit personnes ayant en mains manchette, gourdin et fusils traditionnelles. Ils vociféraient, prêts à bondir sur moi. Ne comprenant pas ce qu’ils disaient, je me suis mise à genou tout en faisant des gestes de supplications à leur endroit. L’un d’entre eux me lança un pagne chaud et lourd.

Ils me font le geste de me couvrir avec. Ce que je fis immédiatement. Le plus élancé, le plus robuste, le plus âgé certainement m’ordonna de me lever. Il m’attacha ensuite les mains et gardait la corde telle une esclave. Une centaine de mètres et nous arrivâmes au cœur d’une grande concession traditionnelle. Tout le monde sortait, me regardait. Certains visages sont pleins de joie, d’autres pleins d’amertume et de tristesse.

Je commençais par me poser des questions. Parmi tous les regards, il y a un qui a particulièrement retenu mon attention : celui d’une jeune fille, 12 ans environ, qui me fixait mélancoliquement. Sa mère, calme, la soixantaine environ mains au menton ne pipait mot. Nous avions laissé la grande cour et nous étions arrivés devant une petite porte. Sans toucher à la porte, ils prononcèrent tous ensemble une phrase et la porte s’ouvrit toute seule. Je fus projetée à l’intérieur puis la porte se referma derrière moi.

08 heures enfermées dans le noir mais personne ne m’a demandé. Mon inquiétude devenait de plus en plus grande. Soudain j’entendis un petit bruit : c’est la porte qui s’ouvrait. La jeune fille au visage naïf me faisait signe de venir. Il faisait déjà nuit. Elle maîtrise ma langue ; elle m’expliqua que je dois partir le plus tôt possible sans quoi je serai indubitablement immolée le petit matin. Elle m’amena par des sentiers cachés jusqu’au fleuve et me demanda de courir le plus vite pour atteindre le prochain village avant le soleil ne se lève elle me remit quelques pommes.je courus sans répit toute la nuit sans pour autant arriver au bout de la rive. J’étais très épuisée et j’avais également sommeil.

Que faire ?

M’arrêter pour me reposer un peu ?

Et si mes ravisseurs me retrouvent ?

Que faire ?

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La suite c’est dans le prochain numéro PARTIE V

 

⏳Vous pouvez aussi lire les épisodes précédents 👇

👉 La chambre secrète de mon père - Parti I

 👉 La chambre secrète de mon père - Parti II

👉 La chambre secrète de mon père - Parti III

~Bonne lecture~