LA CULPABILITÉ PARTAGÉE (Partie III) - LAFRIZPRAME

LAFRIZPRAME

 

J'étais rentrée trop tard si bien que mon père n'avait pas caché sa colère. Mais j'ai détourné la situation par un petit mensonge. Un mois plus tard, je commençai par sentir des douleurs abdominales. Je fus emmenée à l'hôpital et le médecin après les analyses révéla que je suis en état. Informé, mon père opta pour l'avortement sous prétexte qu'il n'aurait pas aimé Roméo et pire ne voulait pas que je cesse tôt les études. Il voulait donc informer son docteur quand sur le chemin il fut écrabouillé par un gros porteur qui ne lui laisse aucune chance de survivre. Ma famille paternelle soupçonna ma mère d'être complice. Après les funérailles, Roméo et moi fîmes notre mariage.

 

Ce fut ainsi que j'avais abandonné les bancs. Après quelques mois, je mis au monde une photocopie de Roméo. L'enfant lui ressemblait tellement qu'il lui avait donné le prénom Romaric. Entre temps j'avais appris la saisie. À la fin de ma formation, Roméo m'ouvrit un centre d'opération de saisie. Pour bien nous occuper de l'enfant, nous avions pris une domestique. Elle est très gentille, elle faisait ses travaux domestiques à temps et s'occupait bien de mon enfant. Ma mère et ma petite sœur venaient fréquemment nous rendre visite. Puis lors d'une visite inopinée, ma mère a surpris notre domestique qui dormait au salon. Romaric quant à lui s'amusait avec ses jouets.

 

Cette attitude du domestique aurait déplu à mère qui me proposa de la renvoyer et qu'elle m'enverrait bientôt ma petite sœur. Le soir après lors du dîner, j'expliquai à mon mari la proposition de ma mère; ce qu'il n'avait pas contesté. Sophiana nous rejoignit alors dans peu de temps. À peine un mois et il y avait déjà de soupçon de part et d'autre sur mon mari et ma petite sœur Sophiana. Malgré tout cela je gardai mon sang-froid. Mais la rumeur prenait de jour en jour d'ampleur; le comportement de mon mari envers ma sœur devenait de plus en plus souple. Sophiana ne prenait plus soin de mon enfant, elle préparait souvent trop tard et mal parfois. Mais si je veux la gronder, mon mari s'y oppose. Toutes mes tentatives de conseil soit pour ma sœur ou pour mon mari n'étaient que de coups d'épée dans l'eau.

Un jour j'étais au service quand l'ancre est finie. Je m'étais retournée à la maison dans l'intention de prendre une autre boîte. À mon arrivée, je vis Romaric seul au salon, je me précipitai dans la cuisine quand je vis la chambre de mon mari entrouverte et où sortaient des cris d'ébat. Je regardai tout doucement par l'ouverture et je vis mon mari en pleine intimité avec ma petite sœur........

 

Vous aimez cette histoire, abonnez-vous à
mon blog "LAFRIZPRAME".

La suite c'est dans le prochain numéro PARTIE IV

👉 LA CULPABILITÉ PARTAGÉE (Partie I) 

 👉  LA CULPABILITÉ PARTAGÉE (Partie III)

 
~Merci de nous lire~