« L'être humain que nous sommes, la vie est pour nous une
succession d'obstacles que nous devrons surmonter soit dans le bonheur ou dans
la souffrance; mais seuls le courage, la détermination et la foi peuvent nous
aider à nous en sortir ».
Sur ce démarre mon histoire...
Je suis Anne, je vivais aux côtés de mes parents dans une petite campagne. J'ai un frère aîné George, et une sœur puînée Alida. Mon père est un grand cultivateur disposant d'une vaste étendue de terre qu'il laboure avec les cultures de tout genre: les céréales, les tubercules, les plantations de banane, ananas, orange, anacarde et quelques pieds de palmier à huile.
Ma mère quant à elle s'occupait de la vente des produits. Mon père soucieux de notre avenir nous a tous instruits. Malgré les efforts de mes parents, George ne faisait qu'enregistrer des échecs. Ceci a emmené mon père à demander à mon grand frère de venir s'occuper de la terre avec lui. À une semaine de la rentrée de l'année où j'ai eu mon Certificat d'Études Primaire (CEP), je fus sérieusement tombée malade. Je ne quittai les lits d'hôpital que trois mois après; mais très fragile au point où mon médecin traitant me recommanda un mois de repos.
Ce qui amène à quatre le nombre de mois perdus synonymes d'une année invalide pour moi. Aussi il faut noter que mes parents étaient financièrement épuisés. Mon père, par la suite était aussi tombé malade. Une maladie qui ne cesse de refaire surface.
Une nuit après le repas familial, papa nous rassembla puis d'une voix chevrotante, dit :
-Anne que suis-je pour toi ?
À cette interrogation, nous étions tous étonnés, mais mon étonnement est d'autant plus grand que je fus restée muette quelques secondes, car mon père n'avait jamais posé une telle question. Mais malgré ça, j'ai essayé de reprendre tous mes sens et je lui ai dit :
-Vous êtes mon père.
Il reprit la parole et dit ceci :
-Merci ma fille, car malgré la misère tu me reconnais toujours père, alors je te remercie encore une fois de plus. Ce que j'ai à vous dire, poursuit-il, concerne Anne. Elle travaille bien à l'école, n'eût été la maladie, elle serait déjà en deuxième année de collège. Ce que j'apprécie encore chez elle est qu'elle n'a jamais échoué depuis qu'elle a commencé les classes.
Elle occupe toujours la première place malgré les conditions précaires d'étude qu'elle a. Anne je te félicite encore pour ta brillante réussite au CEP. J'ai bien envie de te voir au collège l'année prochaine, mais vu mon état de santé, mon âge et ma capacité financière je vois qu'elle va malheureusement mettre terme à ses études, car je n'ai plus la force de cultiver, or c'est le seul moyen qui nous apporte de l'argent.
Vous savez bien que je n'ai ni frère ni sœur à qui demander de l'aide. Alors Anne tu vas bien vouloir t'occuper de la culture avec ton frère, ta sœur et ta mère. Je suis convaincu qu'avec ça, vous allez pouvoir vous nourrir. Mais avant, demain très tôt le matin tu iras voir ton oncle en ville qui est directeur de l'ONG "wèkè" pour voir s'il peut accepter t'aider. C'est sur ces phrases que chacun de nous est allé se coucher.
Pour moi, la nuit est très longue. Je n'avais pas pu dormir, car je priais pour que mon oncle accepte me prendre en charge, car je n'ai pas envie de mettre fin à mes études...
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La suite c'est dans le prochain numéro PARTIE II
~Merci de nous lire~
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